« Vous êtes Ses membres, Chacun pour sa part. » 1 Cor 12.27
EMMANUEL MUKWEGE
Je suis né en 1963, dans une famille bien structurée où les valeurs inculquées sont chrétiennes. Mon père étant pasteur, chaque jour à 20 h, c’était réunion de prières en famille. Je n’ai donc jamais assisté à des scènes de violences verbales entre mes parents. À l’âge de 21 ans, je quitte la famille pour faire mes études à 2000km de la maison, à Kinshasa, où j’ai vécu comme tout les jeunes de l’époque, pas du tout chrétien . Pourtant, par respect des traditions familiales j’allais à l’église tous les dimanches.
Ce rythme a continué jusqu’au jour où, dans ma chambre d’étudiants qui se trouvait être dans une cave, un jeune homme est venu me réveiller très tôt le matin pour m’inviter à la réunion de prière. J’y suis allé par respect. Le lendemain, il revint pour m’inviter à nouveau. J’avoue n’avoir pas été très heureux de me réveiller si tôt et je souhaitais vivement qu’il me laisse tranquille.
Mais le 3eme jour vers 6h30, dans cet atmosphère céleste, nous étions 8 personnes de l’université de Kinshasa, l’Esprit de Dieu me saisit et ma vie a complètement changé. Je suis devenu assidu aux réunions dominicales mais aussi à celles du matin, aux veillées, aux retraites toujours accompagné par ce frère Phocas. Il m’a appris à prier et lire la bible. La parole de DIEU me parlait et je reçu la vocation. Dieu me parla de façon audible et j’entendis cette phrase que je n’oublierai jamais «Je te benirai là où je veux que tu sois ».
J’ai eu alors une discussion avec DIEU où je Lui opposais tous mes handicaps mais l’appel était si fort que j’ai accepté et j’ai choisi de quitter la faculté de droit pour la faculté de théologie.
Voilà comment je suis devenu pasteur après mes études de théologie à Bukavu et à Bruxelles.
Le plus important dans mon témoignage c’est qu’on ne naît pas chrétien on le devient, même si on a des parents chrétiens, un jour ou l’autre, le Saint Esprit nous amène à faire le choix. Ce choix je l’ai fait il y a une trentaine d’années et je ne le regrette pas du tout , que du contraire !
Amen. Que Dieu vous bénisse.
Christine . Diaconesse.
Nathalie Batama. Diaconesse.
J’ai été très malade durant mon enfance. Je suis née dans une famille pas vraiment pratiquante même si Papa allait de temps en temps à l’Eglise et m’y emmenait, mais ça en restait là. Par contre, ma grand-mère maternelle, une ancienne sœur catholique qui ne s’est jamais éloignée de l’église, m’amenait dans toutes les réunions de prières, tout autour de la ville où nous vivions.
A l’adolescence, bien que continuant à suivre ma grand-mère, je ressentais en moi un vide inexplicable. J’ai eu à ce moment-là des amis qui fréquentaient une église et je les ais suivis. J’ai pris l’habitude d’aller tous les dimanches au culte en Français, d’abord pour les chants, que j’aimais beaucoup, mais aussi pour retrouver ces amis.
Plus tard, j’ai quitté le Cameroun pour la Belgique, je me suis mariée et j’ai eu ma fille. Mais après plus d’un an sans aller à l’église, le vide que j’avais en moi grandissait de plus en plus. Je suis allé à l’église catholique, j’ai aussi suivi quelques enseignements de témoins de Jéhovah, mais je n’étais pas satisfaite. J’ai donc demandé de l’aide pour trouver une église protestante et ma belle-sœur a fini par avoir l’adresse de l’EPBP. J’ai fréquenté cette église de façon sporadique, pendant 2 ans.
A cette époque, j’ai divorcé et, lors de ce grand tournant de ma vie, j’ai réalisé qu’il était temps pour moi de faire un choix : soit j’allais à l’église et je m’y engageais franchement, soit je la quittais.
En Mai 2000, j’ai fait le plus beau choix et j’ai pris mon baptême. Je n’ai plus jamais quitté l’église et le vide que j’avais trainé toutes ces années a été merveilleusement comblé. Dans les années qui ont suivis, j’ai connu de nombreuses épreuves mais plus elles étaient grandes, plus j’ai expérimenté la grandeur et la fidélité de Dieu.
Je n’ai jamais regretté mon choix, bien au contraire : Je me sens privilégiée d’être une servante du Roi des rois et c’est avec honneur et fierté que j’essaye de faire ce pour quoi j’ai été créée.
Yvette Wuilpart. Ancien.
Etant orpheline, j’ai été accueillie dès l’âge de 5 ans dans une famille chrétienne protestante.
J’ai grandi avec une éducation religieuse fréquentant école du dimanche, culte, études bibliques et prières. Très tôt, tant bien que mal, j’ai mis en pratique les enseignements bibliques ; On m’en parlait et me reprenais chaque fois que je déviais.
Vers l’âge de 14 ans, je me suis réellement engagée avec Dieu en descendant dans les eaux du baptême, consciente de mon état de pécheresse, mais sentant en moi l’amour de Dieu à mon égard. Je le sentais auprès de moi et j’avais la pure conviction qu’il m’écoutait et que je pouvais dialoguer avec Lui.
Mais une chose m’obsédait: Pourquoi n’avais-je pas de maman, pas de vrais parents ? Cette question tournait en boucle, jusqu’au jour où Dieu m’a parlé distinctement, et en m’expliquant : C’est dans cette situation que je L’avais rencontré! A partir de ce moment ma relation avec Dieu a été plus forte et je l’ai vraiment considéré comme mon père, prenant soin de moi, et je me suis engagée à le servir et à le suivre quoiqu’il arrive, et lui donnant la première place dans ma vie.
Ensuite, après mes études, Dieu m’a donné un mari chrétien avec qui j’ai partagé ma foi et aussi mes engagements. J’ai eu 2 enfants que nous avons éduqué selon les principes bibliques. Jusqu’à ce jour, je suis heureuse d’avoir accepté Jésus dans ma vie, d’avoir œuvré pour lui et n’ai jamais été déçue, pouvant compter sur Lui dans toutes les circonstances.
José. Ancien.
à venir
Emmanuel Dufrane.
Second Pasteur sur Péruwelz
Je suis né dans une famille classique avec des parents de culture chrétienne. J’ai fait mes études dans des écoles catholiques, choix que nos parents avaient fait, non pas pour nous inculquer une croyance quelconque mais pour le type d’enseignement qui y était donné.
J’ai toujours eu conscience de Dieu mais je n’avais jamais rencontré personne qui soit une réponse vivante à mes besoins intérieurs. C’est à l’université en ingéniorat commercial, à 20 ans, que j’ai rencontré Christel. Très vite, elle m’annonça avec beaucoup de tact et de subtilité : «Je suis chrétienne – je vis ma foi dans une église évangélique – c’est le fondement de ma vie et ça ne changera jamais ».
Silencieusement, je me demandais si j’allais enfin trouver la réponse à mon vide intérieur… Et si c’était vrai !!!
La même semaine, je l’ai accompagnée dans cette église évangélique. La conviction a été instantanée. Beaucoup m’avaient jusqu’ici enseigné un Dieu lointain et inerte, à travers une croyance plus intellectuelle qu’autre chose. Je découvrais alors un Dieu vivant, palpable, Un Dieu tellement intime et si proche que je percevais continuellement sa présence. Je rencontrais personnellement Jésus de Nazareth.
C’est aussi très vite que j’ai compris que je l’avais déjà rencontré, sans le savoir. Je lisais dans une biographie, « mais si vous l’avez déjà rencontré; vous n’avez pas compris que c’était Lui, mais vous l’avez déjà rencontré ». De la même manière, depuis longtemps, Il me connaissait, Il me cherchait.
Depuis, même si j’ai travaillé d’abord dans le domaine bancaire, et ensuite en tant que responsable financier d’une institution psycho-médicosociale, Jésus a métamorphosé ma vie. Il n’est pas le fondement de ma vie, Jésus est ma vie.
Gery Mafuta – Viviane Tutwemoto.
Second Pasteur à l’église de Leuze.
Je suis marié avec Viviane Tutwemoto et nous sommes parent de trois enfants. Viviane et moi nous avons eu la grâce de rencontrer le Seigneur Jésus Christ dans notre Prime jeunesse.
En ce qui me concerne je suis né dans une famille chrétienne, maman était catholique et papa protestant Baptiste. Je doit avouer qu’ à la maison on ne ressentait aucune différence quant aux dénominations d’où nos parents était issus.
Des années plus tard vers les années 80 ils se convertissent tout les deux à la foi évangélique (charismatique) et ils nous entraînent avec eux. C’est à partir de ce moment que j’ai appris à suivre Dieu sous la supervision de mes parents qui mettaient un point d’honneur à l’étude biblique et à la prière.
Puis il y eu l’appel à servir Dieu, aux environs de mes vingt-cinq ans ! Ce fut là que j’ai compris ce qui m’avait été enseigné des années plus tôt.
Jésus Christ est mon Seigneur car il règne en moi. Il est mon Sauveur car il a souffert à ma place, il est mort pour moi, afin de me réconcilier avec le père céleste, c’était la révélation de ma vie!!!
À partir de là , ma route a croisé celle d’hommes et de femmes de Dieu qui, avec mes parents, ont eu un impact majeur dans ma croissance spirituelle.
Cependant il y a un homme (Daniel vandericken de l’assemblée de Lessines) dont je bénis la mémoire: il avait discerné mon appel à servir Dieu dans l’église, mais surtout, il m’a pris à ses pieds pendant quelques années et m’a appris comment devenir un leader dans une communauté., comment servir Dieu au travers des plus petits et des plus grands. Avec lui j’ai compris que j’étais au service du Seigneur comme le chien du berger qui avait pour mission de ramener les brebis vers Jésus Christ le bon berger.
Viviane et moi nous croyons en une église sans murs, où les chrétiens de partout se rassemblent dans l’amour , la communion fraternelle conduits par le Saint-Esprit. Nous servons depuis peu à l’église Baptiste de Leuze ou nous nous attendons à voir la gloire de Dieu.